lundi 26 février 2018

David Hogg, un étudiant présent lors de la tuerie de masse en Floride le 14 février dernier, a filmé et interrogé des étudiants concernant leur opinion sur les armes à feu alors que la tuerie était en cours. Cette vidéo a été relayée dans des dizaines de médias américains et internationaux. Une version originale, non éditée, montre qu'il semble inciter des étudiants à tenir un discours bien précis...

Ce qui est intéressant de noter, sans avoir besoin de tirer des conclusions qui pourraient heurter certaines personnes, c'est que David Hogg a été interrogé par de très nombreux médias de masse américains et qu'il est devenu, en quelques heures, le "porte drapeau" des lycéens rescapés de la tuerie en Floride et surtout, le porte-parole qui incarne la lutte contre les armes à feu.

David Hogg
Alors que la tuerie était en cours, David Hogg a eu l'idée de filmer et d'interroger des étudiants sur le contrôle des armes à feu alors que ceux-ci sont encore en "confinement barricadé". Les deux étudiantes interrogées dans la vidéo de David publiée par les médias de masse se positionnent contre les armes à feu.  Jusque là, rien de trop anormal. Quoique je trouve épatant qu'un jeune de 17 ans ressente le besoin d'interroger, précisément, ses semblables sur le contrôle des armes à feu alors que l'école est en "lock down".


La vidéo ici-haut, publiée par des dizaines de médias, a été éditée. La vidéo a clairement été éditée parce que dans l'originale, publiée sur un compte Twitter (vidéo ici-bas), qui regroupe ce qui semble être plusieurs séquences vidéo prises par David Hogg, on entend le jeune interviewer de 17 ans inciter l'étudiante interrogée à en dire d'avantage et on l'entend chuchoter: "Allez, nous avons besoin de diversité". Comme s'il faisait un appel aux étudiants de façon à avoir plus de témoignages sur le contrôle des armes à feu.


À 1:40, dans la vidéo originale ici-haut, on entend David qui spécifie qu'il est 9:32 le 14 février 2018 au moment où il s'assure que l'enregistrement du prochain témoignage est bien enclenché: la tuerie devait avoir lieu quelques heures plus tard...

À 3:08, David finalise ses entrevues en faisant une véritable plaidoirie sur les dangers représentés par les armes à feu, incitant les élus à faire cesser ces violences qui causent des milliers de morts. Je rappelle que David est toujours barricadé alors qu'il lance un appel à la mobilisation contre la NRA et les armes à feu afin de sauver des vies...

Ces éléments, ainsi que d'autres, ont suscité une gigantesque polémique dans les médias américains puisque CNN a interrogé David et son père parce qu'ils ont été accusés de faire partie d'un scénario "false flag", soit d'être des "acteurs de crise".

Un 6.3 en Nouvelle Guinée

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Un 6.2 dans la Mer de Seram (Pacifique, près de l'Indonésie)

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dimanche 25 février 2018

Le déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem commencera en mai: L’administration Trump veut faire coïncider ce geste avec le 70e anniversaire de la proclamation de l’Etat d’Israël

Ce déménagement ne se fera pas sans créer d'énormes fracas sur toute la planète et risque, je crois, de marquer le début d'événements prophétiques...

Situé dans le sud de Jérusalem, le quartier résidentiel d’Arnona est déjà le cadre de quelques grands chantiers immobiliers. Ce n’est rien par rapport à l’agitation qui va s’y produire le 14 mai. C’est à cette date qu’y débutera le transfert de l’ambassade américaine, sise actuellement à Tel-Aviv.

Vendredi 23 février, la Maison Blanche a confirmé cette accélération du calendrier, destinée à coïncider avec le 70e anniversaire de la proclamation de l’Etat d’Israël. C’est aussi le 14 mai 1948 que le président américain Harry Truman avait reconnu ce nouveau pays. Les Israéliens, eux, fêteront leur Etat les 18 et 19 avril, conformément au calendrier hébraïque. « Cette décision va faire du 70e anniversaire de l’indépendance une célébration encore plus grande », s’est félicitée dans un communiqué l’ambassade israélienne à Washington. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, qui sera reçu à la Maison Blanche le 5 mars, a salué « un grand jour pour l’Etat d’Israël ».

La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par les Etats-Unis, le 6 décembre 2017, va donc connaître une première traduction symbolique. Il s’agira d’abord d’installer un bureau pour l’ambassadeur, David Friedman, dans des locaux déjà utilisés par le consulat américain à Arnona. Un simple changement de plaque, en somme. Un bâtiment annexe sera prêt d’ici à la fin de 2019, avant l’édification « à long terme » de l’ambassade permanente, a précisé le département d’Etat.

Ruptures

Le transfert est en effet une opération gigantesque. La Maison Blanche voulait concrétiser au plus vite sa rupture avec les administrations précédentes, républicaines ou démocrates. Le consensus international veut que le statut de Jérusalem ne sera déterminé qu’au terme des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens. Donald Trump, lui, ne se sent engagé par rien. L’agence Associated Press a révélé vendredi que la Maison Blanche étudiait l’offre faite par le magnat des casinos Sheldon Adelson. Fondateur du quotidien gratuit Israel Hayom, le milliardaire serait prêt à assumer le coût au moins partiel du déménagement de l’ambassade américaine. Un sponsor privé pour une représentation d’Etat ? Une autre rupture potentielle.

Vendredi soir, Saeb Erekat, le négociateur vétéran de l’Autorité palestinienne, a publié un communiqué pour dénoncer ce déménagement. Il montre selon lui « la détermination de l’administration américaine à violer le droit international, à détruire la solution à deux Etats, à provoquer les sentiments du peuple palestinien, ainsi que ceux des Arabes, des musulmans et des chrétiens dans le monde ». Le 20 février, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a répété devant le Conseil de sécurité des Nations unies son refus de toute médiation exclusive américaine.

La stratégie des Etats-Unis ne manque pas de surprendre. Les négociateurs qui ont été désignés – l’ambassadeur David Friedman, l’avocat Jason Greenblatt et le gendre et conseiller de Donald Trump, Jared Kushner – font savoir qu’ils sont sur le point de boucler un plan de paix exhaustif. Mais dans le même temps, Washington ne cesse de s’aliéner la direction palestinienne, avec la reconnaissance de Jérusalem, puis les coupes budgétaires imposées à la mission de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA.

La paix en kit

Les conseillers de M. Trump ont adopté des éléments de langage inédits. Les diplomates européens en ont fait l’apprentissage au cours d’une rencontre avec Jason Greenblatt, dont plusieurs sources ont fait le récit au Monde. Le 30 janvier, cet avocat affable a vu pour la première fois les chefs de mission de l’Union européenne à Jérusalem et Ramallah, ainsi que les représentants de la Norvège, de la Suisse, du Canada et de l’Australie.

M. Greenblatt a répété que Washington ne voulait pas imposer une solution de l’extérieur et s’est dit convaincu que Benyamin Nétanyahou serait prêt à saisir l’occasion du plan de paix en préparation. Interrogé sur la réalité de l’occupation israélienne en Cisjordanie, l’avocat a rejeté les termes mêmes de la question en estimant qu’il n’avait pas à se prononcer sur ce « sujet politique ». Depuis l’arrivée de M. Trump à la Maison Blanche, les Etats-Unis ne condamnent plus le développement des colonies.

L’envoyé spécial n’a rien dévoilé du contenu du plan américain. Il a simplement dit que celui-ci traiterait de tous les aspects d’un statut final. La paix en kit complet, en somme, qui ne nécessiterait ensuite qu’un an et demi à deux ans de discussions entre les parties pour être implantée, selon l’avocat.

Avec quel horizon ? Jason Greenblatt, comme le président américain, s’est gardé de soutenir clairement la solution à deux Etats, qui n’a pas conduit à la paix ces dernières années, rappelle-t-il. Il a aussi pris ses distances avec les accords d’Oslo (1993), en précisant que les Etats-Unis en reprendront seulement ce qui mérite de l’être. Une façon de répéter que le passé ne les engageait en rien.

Source:

Un 7.5 en Nouvelle Guinée suivi de très nombreuses secousses modérées

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mercredi 21 février 2018

Une vision terrifiante de l'intelligence artificielle

* L'armée américaine aura plus de robots que d'humains d'ici 2025
https://www.mintpressnews.com/the-u-s-military-will-have-more-robots-than-humans-by-2025/237725/

L'intelligence artificielle pourrait être "des milliards de fois plus intelligente" que les humains et les gens pourraient avoir besoin de fusionner avec des ordinateurs pour survivre, a déclaré un futuriste à CNBC

Pour Elon Musk, l'intelligence artificielle peut mener à la troisième guerre mondiale [voilà pourquoi, entre autres, il prépare sa fuite et celle d'humains sélectionnés pour coloniser d'autres planètes!]


Un rapport d'experts internationaux met en garde contre la multiplication des risques liés aux futurs outils numériques.

Il est encore temps d'agir pour limiter les risques nouveaux engendrés par l'intelligence artificielle (IA). Telle est la seule conclusion optimiste d'un rapport réalisé, en un an, par 26 chercheurs et experts d'universités, d'organisations non gouvernementales et d'associations anglo-saxonnes. Intitulé «L'utilisation malicieuse de l'intelligence artificielle: prévision, prévention et atténuation» («The malicious use of AI: forecasting, prevention and mitigation»), ce rapport dresse un tableau apocalyptique des dangers de l'intelligence artificielle et de l'apprentissage automatique.

De nouvelles armes numériques seront à la portée d'États voyous ou totalitaires, de cybercriminels et d'organisations terroristes. Surveillance des populations, influence sur des élections démocratiques, utilisation de réseaux de drones et de robots pour des attaques terroristes et même exploitation des failles de systèmes d'intelligence artificielle sont quelques-uns des dangers identifiés. «Il y a de sérieux risques si la technologie est utilisée à de mauvaises fins», résume l'Electronic Frontier Foundation, une association américaine fondée pour la défense de la liberté de parole, qui a contribué au rapport.

Des attaques mieux ciblées

Les experts ont dressé la liste «des attaques que nous verrons bientôt si les défenses adéquates ne sont pas développées». Il y aura une expansion des risques actuels, de nouveaux dangers et un changement dans leur nature et leur ampleur, notamment car «l'utilisation croissante de l'IA sera particulièrement efficace, finement ciblée, difficile à attribuer et pourra exploiter les vulnérabilités des systèmes intelligents», précise le rapport.

Ce sera par exemple, le cas de l'hameçonnage ciblé (ou «spear fishing»). Il s'agira d'une version améliorée du «fishing», qui proposera au destinataire naïf d'un message électronique personnalisé de communiquer ses mots de passe ou de compléter des questionnaires, première étape avant une éventuelle usurpation d'identité. C'est assez classique. Mais l'attaque sera mieux ciblée car ce futur piratage pourrait s'adapter précisément aux types de consommation et aux habitudes de chaque destinataire (sa banque, son travail, sa situation familiale, etc.), ce qui rendrait l'attaque plus efficace.

Risque de déclencher des guerres?

L'un des risques les plus sérieux serait celui que l'IA ferait peser sur des démocraties. «Nous avons déjà vu comment les gens se servaient de la technologie pour essayer d'interférer dans les élections», a indiqué à l'AFP Seàn Ó hÉigeartaigh (sic), directeur exécutif d'un centre de recherches à l'université Cambridge (Grande-Bretagne). Et d'ajouter, «si l'IA permet à ces menaces de devenir plus fortes, plus difficiles à repérer et à identifier, cela pourrait poser de gros problèmes de stabilité politique et contribuer, peut-être, à déclencher des guerres».

Ces experts relaient ainsi des inquiétudes déjà formulées ces dernières années par des scientifiques, comme le physicien Stephen Hawking, et des entrepreneurs, tel Elon Musk. Ce dernier est, par ailleurs, donateur d'au moins deux des institutions contributrices du rapport, «Future of life institute» qui a apporté une bourse pour la rédaction du document, et OpenAI, une ONG californienne que le magnat a cofondée. Il est à noter qu'aucune institution française n'a participé à ce travail, malgré la réputation mondiale des chercheurs nationaux dans l'IA.

Source:

mardi 20 février 2018

La ville de Tel Aviv sera « entièrement rasée » si Israël attaque l’Iran et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ne pourra échapper à la mort, a menacé un haut-responsable du régime de la république islamique.


* Après la joute USA/Corée du Nord, voici celle d'Israël/Iran qui se rajoute!
Ces propos ont été tenus en réponse au discours prononcé dimanche par Netanyahu lors de la conférence sécuritaire de Munich au cours de laquelle le Premier ministre a brandi un morceau du drone iranien qui avait été abattu alors qu’il survolait l’espace aérien israélien. Il a également menacé d’une action militaire directe contre l’Iran au cours de cette allocution.
« Concernant les paroles malavisées de Netanyahu, je dois dire que s’il devait y avoir la plus légère initiative imprudente contre l’Iran, nous raserions entièrement Tel Aviv », a dit lundi Mohsen Rezaei, secrétaire du Conseil de discernement iranien et ancien chef des gardiens de la révolution islamique du pays, à la chaîne arabophone al-Manar, liée au Hezbollah.

Ajoutant une menace personnelle concernant la vie du Premier ministre israélien, Razei a ajouté que Téhéran « ne donnera à Netanyahu aucune opportunité de fuir », a rapporté Fars News.
Netanyahu avait interpellé le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif lors de son allocution à la conférence sécuritaire alors qu’il brandissait un morceau de l’épave du drone.
" M. Zarif, reconnaissez-vous ceci ? Cela devrait être le cas, ça vous appartient. Vous pouvez rapporter avec vous un message aux tyrans de Téhéran – ne testez pas la détermination d’Israël ! " , avait clamé Netanyahu en s’adressant au public, dans lequel se trouvait Zarif.
Le drone, qui était entré dans le nord d’Israël depuis la Syrie, près de la frontière jordanienne, avait été abattu par un hélicoptère d’attaque. En réponse, les avions israéliens avaient attaqué le centre de commandement mobile à partir duquel il a été opéré, avait indiqué l’armée.
Lors du raid de représailles, l’un des huit avions de chasse israéliens F-16 qui avaient pris part à l’opération avait apparemment été touché par un missile antiaérien syrien et s’était écrasé. L’armée de l’air israélienne avait ensuite mené une deuxième série de frappes aériennes, détruisant entre un tiers et la moitié des défenses aériennes de la Syrie, selon le porte-parole de l’armée israélienne, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus.
Ces hostilités sur la frontière nord avaient marqué le premier affrontement direct en Syrie entre les forces aériennes israéliennes et le régime iranien sur le territoire israélien. Israël met en garde depuis longtemps contre l’ancrage croissant de l’Iran dans la Syrie voisine et a affirmé que l’Etat juif ne tolérera pas une présence militaire iranienne sur ses frontières.
« Israël ne permettra pas au régime de l’Iran de nous poser l’étau du terrorisme autour du cou », avait-il ajouté dans son discours.
« Nous agirons sans hésitation pour nous défendre. Et nous agirons, si cela est nécessaire, pas seulement contre les mandataires de l’Iran qui nous attaquent mais contre l’Iran directement », avait poursuivi le Premier ministre.
Rejetant le discours de Netanyahu qu’il a qualifié « d’initiative théâtrale et de jeu infantile », Rezaei a clamé en réponse que « les leaders américains et israéliens ne connaissent pas l’Iran et ne comprennent pas la puissance de la résistance, et c’est pourquoi ils doivent perpétuellement affronter la défaite ».
« Aujourd’hui, la situation des Etats-Unis et d’Israël indique la crainte de l’effondrement du régime sioniste et du déclin américain », a-t-il ajouté.
Ce commentaire a fait écho à la réponse apportée par Zarif à Netanyahu à Munich, qui avait minimisé l’abattage du drone, un « cirque caricatural », et poursuivi en disant que le discours du Premier ministre israélien « ne mérite pas la dignité d’une réponse ».
Cela fait des années qu’Israël met en garde contre les tentatives d’enracinement militaire de la république islamique en Syrie. Selon des évaluations politiques et militaires israéliennes, Téhéran, qui a soutenu le dictateur syrien Bashar Assad lors de la guerre civile en Syrie, oeuvre à créer des bases aériennes et navales en Syrie, d’où le pays pourra armer l’organisation terroriste libanaise du Hezbollah et d’autres groupes chiites, et d’où il pourra également mener des attaques directes contre Israël.
Lundi, Un important général de l’armée israélienne a averti que les possibilités d’une guerre sont plus importantes que jamais en 2018 au vu des batailles remportées sur le terrain de la guerre civile syrienne par le dictateur du pays, Bashar el-Assad, et ses alliés de l’Iran et du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.
« L’année 2018 a le potentiel d’une escalade [de conflit militaire militaire], pas nécessairement parce que les parties voudraient l’initier mais en raison d’une détérioration graduelle des choses. Ce qui nous a mené à élever notre état d’alerte », a expliqué le général de division Nitzan Alon, chef des opérations de l’armée, au micro de la radio militaire lors d’un rare entretien.

samedi 17 février 2018

Quarante ans après les révélations selon lesquelles la CIA a financé des expériences de lavage de cerveau sur des Canadiens sans méfiance, le gouvernement Trudeau continue de faire taire les victimes, selon un avocat de l'une des familles

Dr Ewen Cameron, un psychiatre respecté et premier directeur de l'Institut Allan Memorial

Alan Stein, qui a représenté de nombreux survivants qui étaient autrefois des patients à l'Institut Allan Memorial de Montréal, a déclaré que l'ordonnance de bâillon du ministère de la Justice avait pour but d'éviter la responsabilité et d'éviter d'indemniser davantage de victimes et leurs familles. .

M. Stein a déclaré à CBC News que les gouvernements fédéraux successifs ont exigé des ententes de confidentialité dans au moins cinq des cas qu'il a réglés au cours des dernières décennies. 

"Si elles n'avaient pas été confidentielles et que les règlements avaient eu la publicité qu'ils auraient dû avoir, beaucoup de victimes se seraient présentées et seraient allées devant les tribunaux", a-t-il dit. 

Le discret paiement de non-divulgation du gouvernement Trudeau en mars 2017 à la fille d'une victime décédée n'est que le dernier développement d'un scandale vieux de plusieurs décennies où la CIA et le gouvernement canadien ont financé des expériences scientifiques brutales sur des patients sans méfiance.

"Ils ne veulent pas avoir à faire face à plus de demandes", a déclaré M. Stein à propos de l'exigence du gouvernement que les détails du règlement soient gardés confidentiels et hors de la vue du public. 

La cliente de Stein, Alison Steel, fille de la victime Jean Steel, croit également que la clause de confidentialité imposée par le ministère de la Justice limitait la possibilité que de futures victimes se présentent.

"Pourquoi d'autres le feraient-ils?" dit-elle. "Cela m'a rendue nerveuse... même parler à n'importe quel média."

Des révélations de torture mentale sur des centaines de patients canadiens sont apparues à la fin des années 1970 et ont ensuite fait l'objet de quatre documentaires de Fifth Estate exposant le rôle de la CIA et du gouvernement fédéral dans le financement d'expériences de lavage de cerveau.

Au centre de la controverse, le Dr Ewen Cameron, un psychiatre respecté et premier directeur de l'Institut Allan Memorial, l'établissement psychiatrique de l'Université McGill [Montréal] où les expériences de lavage de cerveau ont eu lieu de 1950 à 1965.

Cameron, qui était également co-fondateur de la World Psychiatric Association, a mené des expériences appelées «psychic driving» et «depatterning» qui tentaient d'effacer les souvenirs d'un patient et de les reprogrammer avec de nouvelles pensées.

Le gouvernement fédéral a fourni à Cameron plus de 500 000 $ entre 1950 et 1965 - 4 millions de dollars d'aujourd'hui - avec un financement moindre de la Central Intelligence Agency des États-Unis, en utilisant une organisation appelée la Society for the Investigation of Human Ecology.

À ce jour, ni la CIA ni le gouvernement canadien ne s'est excusé pour son rôle dans ces expériences.

«Le gouvernement du Canada devrait reconnaître sa responsabilité juridique, ce qu'il n'a jamais fait», a déclaré M. Stein au Bob McKeown de The Fifth Estate.

C'est seulement après que la journaliste d'investigation Elizabeth Thompson de CBC News a découvert cet automne que le nom du client de Stein avait été révélé.

La ministre fédérale de la Justice, Jody Wilson-Raybould, a décliné une demande d'entrevue après qu'un porte-parole eut mentionné des problèmes d'horaire et des préoccupations au sujet des «clauses de non-divulgation» imposées par le ministère de la Justice.

Alors que Stein ne peut pas parler des détails derrière le règlement pour Steel, il vient des années après de nombreuses tentatives par le père de Steel pour obtenir une compensation pour les souffrances inutiles de son épouse Jean.

Dans les années 1990, le gouvernement fédéral a rejeté sa demande, citant l'absence de preuve que Jean Steel avait été suffisamment endommagé pour atteindre un «état d'enfant» - une condition pour un plan de paiement du gouvernement fédéral.

Ce n'est que récemment qu'Alison Steel a reçu des dossiers médicaux pour sa mère dans le cadre d'une demande d'accès à l'information présentée au ministère de la Justice, qui fournissait une preuve détaillée qu'elle pouvait utiliser pour présenter une demande.

Le gouvernement fédéral a bloqué le recours collectif

Les enregistrements montrent que la mère de Steel était l'un parmi des centaines de cobayes humains dans les expériences extrêmes de Cameron.

En février 1957, Jean Steel arrive à l'Institut Allan Memorial avec un grave cas de dépression post-partum. Elle a séjourné dans et hors de l'hôpital psychiatrique pendant plus de trois ans.

Les patients ont reçu du LSD et d'autres médicaments expérimentaux, soumis à des traitements de choc intensifs et placés dans des comas induits par la drogue où ils dormaient pendant des semaines.

Ils ont été obligés d'écouter des messages enregistrés en boucle pendant des heures et même pendant qu'ils dormaient.

(...)

Aucun des patients n'a donné son consentement ou savait qu'ils étaient utilisés par la CIA, et le docteur Cameron pour une recherche financée par le gouvernement fédéral. Au lieu de cela, on leur a dit à tort que leurs traitements étaient médicalement nécessaires pour leur propre bien-être.

Au début des années 1990, le gouvernement fédéral a indemnisé 77 victimes, mais en a refusé plus de 250 parce qu'elles n'avaient pas été suffisamment torturées, parce qu'elles avaient appliqué trop tard ou parce qu'elles ne pouvaient pas produire de dossiers médicaux.

Stein a représenté des individus survivants depuis lors, dans certains cas avec succès contre le rejet initial des revendications du gouvernement.

Une affaire réussie, impliquant la survivante Janine Huard en 2004, est arrivée avec une pilule difficile à avaler - afin de régler son propre procès, Stein a été forcé d'abandonner un recours collectif.

Huard était parmi les neuf victimes à recevoir une indemnisation de la CIA en 1988, mais elle a été rejetée dans une demande au gouvernement canadien. Elle a engagé Stein pour se battre pour une révision de cette décision et avait également voulu être autorisée à intenter un recours collectif en son nom.

Enfants des survivants touchés

M. Stein a déclaré que le gouvernement fédéral est bien conscient que la plupart des victimes et leurs familles n'ont pas les ressources pour lancer des poursuites individuelles contre le gouvernement pour la torture mentale subie par leurs familles.

"Le gouvernement a des poches profondes, ces personnes n'ont pas de poches profondes", a déclaré Stein.

La mère de Diane McIntosh, Hélène, a passé deux ans à l'intérieur et à l'extérieur du l'Allan Memorial. Elle souffrait de dépression post-partum après la naissance de son deuxième enfant et était généralement déprimée parce que son mariage ne fonctionnait pas.

"Je pense qu'il est incroyable qu'ils se donnent le droit d'influencer la vie de quelqu'un de cette façon", a déclaré McIntosh, qui vit maintenant en Colombie-Britannique.

"Ils ont dû savoir que ces expériences extrêmes auraient des effets durables, ils n'ont pas seulement changé quatre années de leur vie, ils ont changé toute leur vie."

McIntosh se demande également pourquoi le gouvernement n'a pas indemnisé toutes les personnes touchées - y compris les jeunes enfants dont les parents n'ont jamais été pareils après avoir été soumis à des expériences de lavage de cerveau.

"Je pense qu'un très bon cas pourrait être fait: il est insensé que vous puissiez emmener une mère loin de ses enfants et lui gâcher la vie et que d'autres personnes ne seront pas touchées."

McIntosh a dit qu'elle n'oubliera jamais le jour où, à l'âge de cinq ans, elle est allée rendre visite à sa mère à l'hôpital.

"Quand nous sommes arrivés là, l'endroit était comme une scène de "Vol au-dessus d'un nid de coucou", a-t-elle dit. "Il y avait des gens qui se cognaient la tête contre les murs et qui parlaient d'une voix monocorde et ma mère était assise là complètement droguée et, même enfant, je savais qu'elle n'avait pas sa raison."

Source:

Assassins formatés et les tueries de masse

Extraits d'un article du New York Post:

La CIA a beaucoup expérimenté le lavage de cerveau durant les années 1950 et 1960, mettant au point des techniques qui pourraient forcer quelqu'un à tuer, puis à ne pas s'en souvenir par la suite. Le programme s'appelait MKUltra, programme de la CIA qui comportait quelque 149 expériences distinctes - beaucoup sur des Américains involontaires, y compris un patient ayant un trouble de santé mentale du Kentucky qui a reçu des doses de LSD pendant 179 jours d'affilée.

MKUltra a été officiellement lancé en 1953 pour développer de meilleures techniques d'interrogatoire et pour explorer la possibilité de créer un assassin programmable. La CIA s'est également demandé s'il serait possible de contrôler les dirigeants étrangers hostiles, tels que Fidel Castro.

Quelque 44 universités, 12 hôpitaux et trois prisons ont participé aux expériences, bien que beaucoup ne savaient apparemment pas qu'ils travaillaient pour la CIA. L'agence d'espionnage finançait parfois le travail par le biais de subventions anonymes que les organisations croyaient provenir de particuliers. Les institutions qui le savaient «ont agi de bonne foi et croyaient soutenir leur gouvernement», selon un rapport du Sénat de 1977.

Alors qu'est-ce qui s'est passé exactement? Les sujets étaient-ils vraiment soumis au lavage de cerveau à la Jason Bourne?

Beaucoup de documents relatifs à MKUltra ont été détruits en 1973 sur les ordres de la CIA, mais certains ont survécu et ont été révélés à la fin des années 70.

Un document troublant de 1954 détaille une expérience au cours de laquelle deux femmes ont été hypnotisées et une a été programmée à essayer de réveiller l'autre. Lorsque la première femme ne bougea pas, l'autre femme reçut l'ordre de «d'entrer dans une rage et de la tuer». La femme enragée prit un pistolet (intentionnellement déchargé), le pointa sur l'autre femme et appuya sur la gâchette avant de tomber dans un «sommeil profond». Au réveil, aucune des deux femmes ne se souvenait de la séquence.

Une autre fois, on a dit à une femme hypnotisée d'attendre avec un téléphone afin de recevoir un appel. La personne à l'autre bout mentionnerait un mot code au cours d'une conversation normale, faisant passer la femme dans un état de transe indétectable. La femme se rendrait alors à un endroit et planterait un engin incendiaire caché dans une mallette.

Le potentiel d'abus semblait presque illimité.

Un hypnotiseur a déclaré à la CIA en 1951 qu'il avait usé de ses pouvoirs pour inciter «les jeunes filles à avoir des rapports sexuels avec lui». En 1952, un autre spécialiste a déclaré qu'avec un conditionnement correct, «les individus pouvaient apprendre à faire n'importe quoi, y compris le meurtre."

Le programme a été ralenti à la fin des années 60 et complètement arrêté en 1973.

Sidney Gottlieb, qui a présidé le programme, a conclu en 1972, peu avant sa retraite, que les expériences avaient été «inutiles» - même si les scénaristes d'Hollywood pourraient ne pas être d'accord.
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Milton William Cooper, militaire, animateur de radio et auteur, assassiné quatre mois après avoir alerté l'opinion publique à la radio, le 28 juin 2001, de l'imminence d'un attentat sur le territoire américain impliquant Oussama Ben Laden, a écrit ces lignes, à la page 225, dans son livre "Behold a Pale Horse" publié en 1991:

Le gouvernement a encouragé la fabrication et l'importation d'armes à feu militaires pour qu'elles soient utilisées par des criminels. Ceci est destiné à favoriser un sentiment d'insécurité, ce qui amène le peuple américain à se désarmer volontairement en adoptant des lois contre les armes à feu. Utilisant la drogue et l'hypnose chez les malades mentaux dans le cadre d'un programme appelé Orion, la CIA a programmé chez ces personnes le désir d'ouvrir le feu dans les cours d'école et ainsi enflammer le lobby anti-armes. Ce plan est sur une bonne voie et fonctionne parfaitement jusqu'à présent: la classe moyenne supplie le gouvernement de supprimer le deuxième amendement!

Une audition du Sénat américain du 3 août 1977 documente le projet MKUltra, un programme de recherche de la CIA sur la modification du comportement

Aux pages 167 et 168 on nous parle de différentes méthodes avec lesquelles un individu peut être «contrôlé» à son insu ou sans son consentement par des techniques de «contrôle mental basé sur le traumatisme», certaines impliquant même différentes fréquences. 

Torture et mensonges : un rapport du Sénat américain accable la CIA
https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/torture-la-cia-a-menti-a-la-maison-blanche-et-au-congres-selon-un-rapport-du-senat-americain_768517.html

Index de documents d'archive sur le contrôle de l'esprit 

Vous trouverez ci-dessous une archive contenant des liens vers tous les documents de contrôle mental de la CIA envoyés en réponse à une demande de la Loi sur l'accès à l'information. Il y a 1 778 documents avec environ 20 000 pages disponibles dans des documents déclassifiés de la CIA

New York Times (février 1978): "CIA Documents tell of 1954 project to create involuntary assassins"

Le projet Artichoke était un programme de recherche de la CIA sur les techniques d'interrogatoire. Ce projet est l'héritier du projet Bluebird, qui avait abouti, entre autres, à des expérimentations humaines sous LSD

Mind Control Summary
The Secrets of Mind Control
Based on Three Books by Top Mind Control Researchers
https://www.wanttoknow.info/mindcontrol10pg#ciadocs

L'auteur présumé de la tuerie à Washington aurait déclaré le 7 août dernier à des policiers qu'il était bombardé par des signaux micro-ondes
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2013/09/lauteur-presume-de-la-tuerie-washington.html

Fuite d'un document qui révèle un projet de "contrôle de l'esprit" de la DARPA qui vise les dissidents politiques et les "extrémistes"
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2013/07/fuite-dun-document-qui-revele-un-projet.html

The Independent: "Les brevets pour la technologie qui permet de lire dans les pensées des gens [et de modifier l'humeur] augmentent de façon massive"
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2015/05/the-independent-les-brevets-pour-la.html

Brevets américains pour les technologies de "contrôle de l'esprit" et la manipulation mentale (de masse)
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2012/09/brevets-americains-pour-les.html

Les Russes mettent à l'essai une arme à énergie capable de causer des douleurs extrêmes et le contrôle de l'esprit
http://gizmodo.com/5899364/vladimir-putin-confirms-russian-zombie-radiation-gun

Projets du Homeland Security sur l'esprit humain
http://www.dhs.gov/files/programs/gc_1218480185439.shtm#6

Des recherches universitaires/militaires qui étudient l'impact des vibrations (fréquences) sur le psychisme humain 
https://www.google.ca/?gfe_rd=ctrl&ei=aEIDU4uwLoXM8gfwlIGICw&gws_rd=cr#q=rfid+and+vibrations

Le dénonciateur Snowden a déclaré que la NSA travaille sur des projets de "lecture de l'esprit" à l'Université du Maryland
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2013/06/le-denonciateur-snowden-declare-que-la.html

Un brevet de 1998 détaille une invention qui permet de surveiller l'activité cérébrale d'un individu par un procédé sans fil, via satellite ou infrarouge, de façon à surveiller ce qu'il pense, ce qu'il veut communiquer et prévoir ainsi ses comportements! Elle permet aussi d'induire des pensées, des sensations et des états psychologiques
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2014/06/un-brevet-de-1998-detaille-une.html

Des expériences psychologiques menées par des laboratoires militaires et universitaires se déroulent depuis plusieurs décennies pour étudier comment rendre dociles les individus récalcitrants, comment briser la volonté, comment causer la dépersonnalisation et comment contrôler les masses par des procédés psycho-technologiques
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2014/05/des-experiences-psychologiques-menees.html

L'effet Frey: "Les armes non létales et contrôle humain, un phénomène de paranoïa collective?"
http://conscience-du-peuple.blogspot.ca/2017/07/leffet-frey-les-armes-non-letales-et.html

Film avec Mel Gibson et Julia Roberts sur les expérimentations du programme MkUltra de la CIA (excellent film). Complots (Conspiracy Theory) ou Complot Mortel.


Le Pavillon de l'oubli
S'inspirant d'un fait vécu, le film décrit les expériences financées par la CIA et menées par le docteur Cameron sur des patients de l'Institut Allen Memorial dans les années 50 et 60, expériences portant sur l'effet du L.S.D. et faites à leur insu. Certains patients se sont retrouvés fous ou se sont suicidés.


Control Factor 
Lance Bishop est un vendeur enthousiaste qui est heureux en ménage. Jusqu’au jour où sa vie va être bouleversée. Après avoir failli être tué par un homme hagard, il commence à entendre une voix. Cette puissante voix lui dit d’assassiner sa femme. Lance commence par perdre confiance en lui avant de chercher une explication. Il découvre que le gouvernement est en train d’effectuer un projet expérimental permettant de programmer le cerveau humain. Avec l’aide de plusieurs agents, Lance tente de mettre fin à ce projet diabolique qui ôte toute liberté aux êtres humains...

Une tempête solaire est en train de frapper la Terre

L'éjection de masse coronale survenue le 31 août 2012
L'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique vient de donner l'alerte : une tempête magnétique est sur en train d'envelopper la Terre. Née de la conjonction de deux évènements survenus le 12 février dernier, un tel phénomène pourrait avoir des conséquences gênantes pour les activités humaines : perturbation des signaux GPS, des communications radio ou encore des réseaux électriques. Mais l'éruption solaire et l'éjection de masse coronale qui l'accompagne n'ont pas que des impacts négatifs : elles devraient également habiller le ciel d'un spectacle féerique : les aurores polaires.

Tous aux abris ! La Terre est en train de subir un évènement que l'on pourrait imaginer catastrophique : une tempête solaire. Mais pas de panique, le phénomène est en réalité plus inoffensif qu'il n'en a l'air.

L'alerte a été lancée le 12 février dernier par l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique, la NOAA. Il y a quelques jours seulement, cet organisme gouvernemental a en effet détecté un comportement particulièrement agité de notre étoile. Première colère : une éruption solaire. Classée en catégorie C, sur une échelle qui comporte cinq niveaux : A, B, C, M et X, le phénomène demeure malgré tout d'intensité modérée.

Autre soubresaut dans l'incessante combustion des gaz de notre soleil : une éjection de masse coronale. Un tel évènement, bien souvent concomitant à une éruption solaire, prend la forme d'une bulle de plasma éjectée de la couronne solaire. Elle génère des radiations électromagnétiques qui, pour certaines, prennent la direction de la Terre. 

Des conséquences potentiellement problématiques

La conjonction des deux phénomènes est susceptible d'avoir des conséquences relativement gênantes pour les activités humaines sur Terre. L'une des plus handicapantes est certainement celle de la perturbation des signaux GPS. Alors que nos déplacements dépendent de plus en plus de ce système de guidage, il pourrait bien cesser de fonctionner l'espace d'un instant sous l'influence de la tempête solaire et de l'éjection de masse coronale qui l'accompagne. Les rayonnements électromagnétiques qui en découlent peuvent en effet empêcher la communication entre les émetteurs terrestres et les satellites en orbite tout autour du globe, indispensables au fonctionnement de la technologie.

Autre conséquence invalidante : la perturbation, sous toutes les latitudes, des signaux radio d'une fréquence inférieure à 30 MHz. Une bande employée par exemple dans les moyens de communication utilisés par les secours, ou encore dans les liaisons établies dans les domaines maritime et aéronautique. En octobre et novembre 2003, des orages magnétiques avaient par exemple contraint les autorités aériennes à modifier les trajets de certains avions.

Enfin, dernier impact notoire : celui d'un dysfonctionnement potentiel des réseaux électriques. La tempête magnétique induit en effet des courants qui peuvent générer des surtensions. La NOAA se veut néanmoins rassurante, l'intensité de l'éruption solaire n'est que modérée et ne laisse craindre que des perturbations minimes des réseaux de distribution. Un optimisme qui rappelle d'ailleurs que les tempêtes solaires n'ont pas que des conséquences négatives, bien au contraire ! Et pour cause, elles sont également responsables d'un phénomène aussi mystérieux que féérique : les aurores polaires.

Quand les perturbations laissent place à la magie

De tels évènements lumineux résultent parfois simplement des vents solaires, mais leur intensité est décuplée lorsqu'ils sont provoqués par une éjection de masse coronale. Le champ magnétique naturel de la Terre capture en effet les particules chargées qu'elle génère, les concentre au niveau des pôles, où il donne alors naissance à un fabuleux spectacle de lumière.

Pour en profiter, il faudra néanmoins voyager jusqu'à des contrées polaires, au-delà des 65° de latitude. Selon la NOAA, les habitants d'une partie du Canada, de l'Alaska ou encore de la Sibérie pourraient ainsi assister à un show d'une beauté quasi surnaturelle. Ce sera également le cas pour les rares êtres humains présents en Antarctique, au pôle Sud du globe.

Dans ces régions du monde, plutôt que de se mettre aux abris, c'est très certainement cheveux au vent et les yeux rivés vers le ciel, que de chanceux spectateurs assisteront au spectacle offert par la tempête solaire.

Source:

dimanche 11 février 2018

Les États-Unis utilisent le programme nucléaire nord-coréen comme un prétexte pour encercler la Russie et la Chine de systèmes de défense antimissile, estime le ministre russe des Affaires étrangères

* Pas bête ce Sergueï!


Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a critiqué les tentatives de Washington d'encercler la Russie et la Chine d'éléments de défense antimissile.
«Sous le prétexte du problème nucléaire nord-coréen, des systèmes de défense antimissile américains sont déployés en Corée du Sud et maintenant au Japon. Avec le segment européen du système global de défense antimissile des États-Unis, ce que nous voyons sur des cartes, ce système, d'une façon étonnante, par hasard ou non, encercle la Fédération de la Russie […], et du coup il vise déjà la Chine. Dans l'intérêt de ne pas donner de prétextes pour le renforcement de ces tendances, il faut se mettre à la table des négociations», a déclaré le ministre dans une interview accordée à la chaîne russe Rossiya 1.

Les autorités russes ont exprimé à plusieurs reprises leurs inquiétudes concernant les plans des États-Unis visant à déployer des éléments de défense antimissile en Europe de l'Est. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait auparavant déclaré que ces plans n'étaient aucunement proportionnés aux menaces que les Américains avaient d'abord évoqués comme des raisons du déploiement des éléments de la défense antimissile en Europe.

Source:

Un 6.1 dans les îles Mariannes (nord ouest océan Pacifique)

http://quakes.globalincidentmap.com/

samedi 10 février 2018

Crash d'un F16 israélien: Israël "ne permettra pas un ancrage" militaire de l'Iran en Syrie

Israël ne permettra pas un "ancrage" militaire de l'Iran en Syrie, a affirmé samedi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dans un contexte de vives tensions impliquant les trois pays après qu'un avion israélien a été abattu. L'Etat hébreu avait mené plus tôt une série d'attaques aériennes en Syrie, frappant des cibles militaires syriennes mais aussi de l'Iran, allié indéfectible du régime de Damas, en représailles à l'intrusion dans son espace aérien d'un drone iranien lancé de Syrie, selon l'armée israélienne. Téhéran a démenti toute violation de l'espace israélien. Un avion de combat F16 israélien s'est ensuite écrasé, probablement liée à une riposte de l'armée syrienne.

"Israël veut la paix mais nous continuerons à nous défendre avec détermination contre toute attaque et contre toute tentative de l'Iran de s'ancrer militairement en Syrie ou ailleurs", a souligné M. Netanyahu dans un communiqué.

Le Premier ministre israélien ne cesse de mettre en garde contre ce qu'il décrit comme l'expansion de l'Iran, son ennemi juré, et de prévenir qu'Israël ne permettra pas que Téhéran vienne porter la menace à ses portes, en Syrie.

C'est toutefois la première fois que l'armée israélienne dit ouvertement avoir visé des cibles "iraniennes" depuis le début en 2011 de la guerre en Syrie, où Israël a effectué ces dernières années de nombreuses frappes contre le régime de Damas ou le Hezbollah libanais.

"Israël tient l'Iran et ses hôtes syriens pour responsables de l'agression d'aujourd'hui", a ajouté M. Netanyahu. "Nous continuerons à faire tout ce qui sera nécessaire pour défendre notre souveraineté et notre sécurité".

Il a par ailleurs indiqué s'être entretenu avec le président russe Vladimir Poutine, autre soutien de taille du régime syrien, et avec le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, au sujet des derniers développements.

Source:
http://www.lalibre.be/actu/international/crash-d-un-f16-israelien-israel-ne-permettra-pas-un-ancrage-militaire-de-l-iran-en-syrie-5a7f4d36cd70fdabb9f051bc

La police britannique utilise maintenant des scanners d'empreintes digitales dans les rues pour identifier les personnes en moins d'une minute


Le système utilisé par la police du West Yorkshire recherche dans les 12 millions d'enregistrements d'empreintes digitales conservés dans les bases de données criminelles et d'immigration du Royaume-Uni.

Au Royaume-Uni, la police a commencé à utiliser un système d'empreintes digitales qui lui permet de vérifier l'identité d'une personne inconnue en moins d'une minute. Les empreintes digitales recueillies dans la rue seront comparées aux 12 millions d'enregistrements contenus dans les bases de données nationales d'empreintes digitales criminelles et d'immigration et si une correspondance est trouvée, le nom, la date de naissance et d'autres informations d'identification sont obtenues.

Les agents n'auront recours à la lecture d'empreintes digitales que s'ils ne peuvent pas identifier une personne par d'autres moyens, explique Clive Poulton, qui a aidé à gérer le projet au Home Office. Les dispositifs peuvent être utilisés dans les cas où quelqu'un n'a aucune information d'identification sur lui ou semble donner un faux nom à la police. «[La police] peut maintenant identifier la personne devant elle - qu'elle soit connue d'eux ou non, et ensuite elle peut s'en occuper», explique Poulton.

Il existe actuellement deux grandes bases de données nationales sur les empreintes digitales. La première, appelée IDENT1, contient les empreintes digitales recueillies par la police lors de l'arrestation de quelqu'un. Toute personne reconnue coupable d'un crime grave peut voirses empreintes digitales conservées dans la base de données indéfiniment. Les personnes qui n'ont pas été condamnées mais qui sont arrêtées ou inculpées dans le cadre d'un crime grave peuvent également conserver leurs empreintes digitales dans la base de données pendant cinq ans ou indéfiniment si elles ont été reconnues coupables d'un autre crime.

L'autre base de données, IABS, contient des empreintes digitales recueillies auprès de citoyens non britanniques lorsqu'ils entrent dans le pays. Le Home Office a dû créer une nouvelle application qui permet de rechercher facilement dans ces deux bases de données simultanément, mais les personnes ayant des empreintes digitales utilisant ce système verront leurs données automatiquement supprimées de l'appareil dès que les bases de données auront été consultées [bien sûr!].

Le système a été développé au cours des douze derniers mois et a été testé par la police du West Yorkshire pendant trois semaines avant de déployer 250 scanners à ses officiers. 
«Il est effectivement disponible pour chaque agent», explique Poulton.

Les scanners d'empreintes digitales sur les smartphones n'étant pas assez volumineux pour saisir les détails nécessaires pour vérifier ces bases de données nationales, le Home Office a dû opter pour des scanners portatifs qui se connectent aux smartphones que les agents transportent de toute façon avec eux. L'idée est que les agents prennent des empreintes du bout de deux doigts, puis elles sont vérifiées par rapport aux examens plus détaillés qui sont effectués sur des suspects en garde à vue.

"La plupart des gens avec lesquels nous traitons d'un point de vue criminel ont tendance à ne rien emporter avec eux pour les identifier", explique Ian Williams, un inspecteur en chef de la police du West Yorkshire. Avant que ce nouveau système ne soit mis en place, si les policiers voulaient s'assurer de l'identité de quelqu'un, ils devaient l'amener en garde à vue afin de prendre ses empreintes digitales. Un processus qui prenait plusieurs heures peut maintenant être complété en quelques minutes, dit Williams.

Bien que le système soit principalement axé sur les criminels présumés, il pourrait aussi être utilisé pour identifier une personne inconsciente nécessitant un traitement médical. "Ou même une personne morte", dit Williams. En plus du nom et de la date de naissance d'une personne, la base de données criminelle comprend des renseignements sur le fait qu'une personne a une dépendance à la drogue ou a certains problèmes de santé mentale qui peuvent avoir une incidence sur ses soins.

Plus tôt cette semaine, le Comité des sciences et de la technologie du Parlement britannique a félicité le Home Office pour sa stratégie biométrique longtemps retardée. Initialement destinée à être effective en 2012, le ministre de l'Intérieur, Susan Williams, a déclaré aux députés qu'il serait désormais disponible en juin. Le gouvernement a été critiqué pour ne pas avoir respecté une décision de la Haute Cour de 2012 qui empêche le gouvernement de conserver des images de personnes innocentes dans ses dossiers. À ce jour, la base de données d'images du gouvernement sur les droits de garde a déjà recueilli 21 millions d'images de visages et d'identités.

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