jeudi 25 octobre 2012

Ni cartes, ni billets pour payer: le doigt suffit! (vidéo)


Des clients peuvent payer depuis quelques jours leurs achats dans des enseignes de Villeneuve d'Ascq (Nord) en passant le doigt sur un détecteur en caisse grâce à une technologie unique en France qui a vocation à être déclinée sur des distributeurs de billets.

L'application, développée par la société Natural Security, sera testée jusqu'en mars par 1.500 personnes à Villeneuve d'Ascq ainsi qu'à Angoulême (Charente, centre-ouest), où l'expérimentation débutera fin novembre.

Elle nécessite de posséder une carte bancaire et un étui spécial, mais aussi que le client ait saisi, en agence bancaire, son empreinte digitale.  Au moment de régler ses achats, le consommateur pose son doigt sur le lecteur biométrique. Le lecteur lit l'empreinte, puis envoie un signal à la carte, que l'utilisateur doit avoir sur lui (sac, manteau, pantalon) pour la comparer avec celle enregistrée sur la carte.

Si les deux empreintes sont identiques, un signal est renvoyé au terminal, qui valide la transaction.  Le test de Villeneuve d'Ascq est réalisé avec des appareils qui lisent le réseau veineux du doigt et celui d'Angoulême avec des machines qui vérifient l'empreinte digitale.

La formule d'identification est présentée comme unique au monde en ce qu'elle ne passe pas par la vérification de l'empreinte sur un fichier que détiendrait la banque, ce qui poserait des problèmes de confidentialité.

La transaction est validée par comparaison d'empreintes et ne nécessite donc aucun stockage de données, hormis sur la carte du consommateur, contrairement à ce qui se pratique dans les pays où la reconnaissance digitale est déjà proposée (Etats-Unis, Japon).

L'utilisation du paiement avec le doigt ne prévoit pas de plafond spécifique de dépense.

"On a déjà des clients qui payent des achats de plusieurs centaines d'euros", explique André Delaforge, responsable marketing de Natural Security.

Bientôt les distributeurs de billets

L'opération de Villeneuve d'Ascq est menée uniquement avec des clients de Banque Accord, filiale du distributeur Auchan, dont l'hypermarché fera partie des enseignes partenaires, au même titre que le distributeur d'articles sportifs Décathlon, le spécialiste du bricolage Leroy Merlin, le restaurant en self-service Flunch(enseignes liées au groupe Mulliez) et quelques commerçants du centre commercial V2.

Au terme de l'expérimentation, fin mars, un bilan complet sera fait avant de procéder à un nouveau déploiement éventuel.

Au-delà du paiement en magasin, la société entrevoit déjà deux autres déclinaisons de son système: le distributeur automatique de billet et le boîtier pour les achats en ligne.  Dans le cas des distributeurs, Natural Security a déjà développé des applications avec les grands fabricants du secteur. Une bonne partie du parc pourrait déjà accueillir la fonctionnalité de reconnaissance digitale, qui est "assez simple à implanter", selon M. Delaforge.  Aucune expérimentation en conditions réelles n'est néanmoins prévue pour l'instant, a-t-il ajouté.  Natural Security insiste sur la sécurité associée aux transactions avec reconnaissance digitale, qui "sont chiffrées pour la transmission entre le lecteur et la carte", explique M. Delaforge.  En outre, le système permet à la carte de vérifier, avant de transmettre des données, que le lecteur n'a pas été modifié (piraté) mais aussi au terminal d'en faire de même avec la carte.

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6 commentaires:

  1. Et avec le majeur ça marche aussi ?

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    1. non !!! avec le majeur c'est pour leur dire que tu n'en veux pas de leur m... !!! :-)))

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  2. À condition d'avoir un compte d'ouvert, ce n'est qu'un genre de pré-test :)
    Pas-de-Calais hihi

    Ca veux dire, que ce n'est pas pour tous, encore.

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  3. et avec les doigts de pieds , ça donne quoi ?

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  4. C'est moi ou on nous prend pour des quiches? Pas de donnée personnelle rattachée à l'empreinte contrairement à ce qui se fait déjà au Japon et USA...mouais. Si le client doit s'enregistrer à la banque il est donc logique que l'empreinte digitale corresponde à un dossier client. Et sur ce dossier client obligatoirement il y a des données personnelles (minimum âge, sexe, adresse, avoir en banque et transactions). Alors oui il n'y a pas de création de base de données à proprement parlé mais c'est du pareil au même puisqu'au final cette empreinte doit être rattachée à une base de données déjà existante. Quiches vous disais-je...

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    1. Je suis parfaitement d'accord avec vous. Avec ce système qui semble inoffensif, on met le doigt dans l'engrenage, et il n'y a pas seulement que le doigt qui va être affecté.

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